Les huitres
Ha les fêtes de fin d'années, enfin ! Nous voila dans la période des huitres, mollusque qu'il ne nous viendrait pas à l'idée de manger à une autre époque de l'année (malgré des tentatives de pub pour infléchir ce fait).
Personnellement, je me méfie tout de même de ce met raffiné. Car enfin, quand on regarde une huitre en face (ou légèrement de profil), est ce que ça donne réellement envie ?
Je suppose que je ne suis pas le seul à faire le parallèle avec une grosse morve, certes délicatement déposé sur un écrin de nacre, mais une morve quand même.
C’est tellement répugnant qu’on se demande parfois – légitimement – s’il faut croquer, ou avaler ce truc gluant pour le faire disparaître au plus vite…
De mon point de vue, une ou l’autre conduit au même résultat : l’impression de boire une gorgée d’eau de mer…
Je me suis toujours demandé si le gout final dépendait de l’huitre elle-même, ou de la qualité de l’eau de mer.
Cette année j’ai tenté les huitres chaudes au champagne et à l’échalote : excellent ! enfin surtout pour ceux qui aiment le champagne chaud, et les échalotes. Je ne reste cependant pas certain que le petit bout de caoutchouc résiduel, résultat de la cuisson de le l’huitre, apporte une note exceptionnelle à l’ensemble. A noter qu’il m’a plutôt fait penser à l’un de ces congénères, l’escargot, autre denrée improbable…
Bref ces pensées me conduisent vers d’autres : qui a eu cette idée saugrenue d’instaurer les huitres comme indispensables au nouvel an ? Depuis quand ? Est pareil ailleurs qu’en France ? Qu’en dit la L214 ?
A suivre…